Soyons honnêtes : je n’y connais au jazz et c’est seulement avec son dernier album, Emily’s D+Evolution , que j’ai repéré Esperanza Spalding. Elle ne sort pourtant pas de nulle part. Il s’agit de son cinquième album et la chanteuse-contrebassiste a été récompensée d’un Grammy en 2011.
Ce qui a attiré mon attention est probablement ce qui fera grincer des dents certains puristes du jazz : un album concept qui emprunte au funk, au rock et au hip hop. Et perso, j’apprécie les mélanges de genres et les dissonances. Et j’adore les chanteuses perchées, catégorie à laquelle Esperanza Spalding semble appartenir.
Et en plus, c’est une femme engagée : elle a récemment parlé de sa lutte contre l’esclavage moderne chez Bill Maher.