C’est l’époque des chocolats, des cadeaux et des tops. Voici donc mon bilan tout personnel de l’année 2013.
L’hiver et la joie de Robi
Robi a été pour moi la révélation de l’année. La chanson On ne meurt plus d’amour m’a hanté de longs mois. L’hiver et la joie est une claque rock, sombre et sobre. L’ensemble de l’album est d’une grande qualité, sec mais expressif, avec des riffs incisifs et des textes qui décoiffent. Un hymne aux échecs, à la détermination et à l’envie de savourer ce que l’on a, tout en tentant de faire mieux. On y trouve également le titre La Route, un magnifique duo avec Dominique A, que j’apprécie de plus en plus.
Pale Green Ghosts de John Grant
C’est avec le single Pale Green Ghosts, qui donne son titre à son 2e album solo, que j’ai découvert John Grant. Cet album est très surprenant pour ses changements de ton : passant de l’électro avec un arpégiateur minimaliste à l’orchestre symphonique, en passant pas la folk (GMF) ; allant de textes franchement caustiques à des thématiques amoureuses plus classiques. Le liant de tous ces morceaux est la voix profonde de John Grant et son humour pince sans rire.
Nuit 17 à 52 de Christine & The Queens
En signant avec Because, Christine & The Queens s’est donnée les moyens de voir plus grand : un concert en tête d’affiche au Nouveau Casino, une mise en scène plus travaillée et ce bel 3e EP Nuit 17 à 52. Cet album, sur lequel on retrouve les titres The Loving Cup et Nuit 17 à 52, mais aussi une reprise surprenante de William Sheller, montre bien toutes les facettes de l’artiste : anglais et français ; pop, électro, r’n’b, funk et tant d’autres.
Electric Lady de Janelle Monaé
Le talent et l’énergie de cette jeune Américaine ne cessent de surprendre. Janelle Monaé propose avec son 3e album Electric Lady une suite logique de The ArchAndroid. Nous sommes toujours dans un univers rétro-futuriste, en noir & blanc, empli de robots au grand coeur. Janelle a également convié quelques amis, comme Miguel sur le romantique Primetime ou Erykah Badu sur le funky Q.U.E.E.N.. Mais le tube incontestable de l’album est la chanson qui vous fera danser jusqu’à la fin du monde, Dance Apocalyptic.
Les Chansons de l’innocence retrouvée d’Etienne Daho
Il n’y a pas que l’innocence que l’on retrouve avec cet album : il y a aussi tout l’univers d’Etienne Daho ! Les mélodies magnifiques (La Peau Dure), les amours tourmentées (Le Malentendu), les voyages (L’Homme qui marche), les mauvais choix (Le Baiser du destin), les chansons qui font danser (L’Etrangère). Daho sait toujours s’entourer et a fait de nouveau appel à Jean-Louis Pierot pour des arrangements orchestrés de toute beauté. On croise également Dominique A, qui a écrit En Surface, ma chanson préférée de l’album, qu’il interprète en duo avec Daho sur la version deluxe de l’album.
Les meilleurs concerts de 2013
Je me rends compte avec horreur que j’ai fait plus de pots de départs que de concerts cette année. C’est ça aussi l’industrie musicale. Les concerts que j’ai préférés ont été :
- Sophie Hunger à La Cigale en janvier : l’émotion et la convivialité sont encore rendez-vous.
- Christine and The Queens en concert au Nouveau Casino en avril : une tête d’affiche bien méritée et pleinement assumée, avec plus de moyens, des danseurs et des musiciens.
La playlist de 2013
L’année ne serait pas complète sans une dernière playlist avec les chansons qui nous ont accompagnés en 2013.
Avec Nine Inch Nails, London Grammar, Agnes Obel, White Lies, Granville, Arcade Fire, Arctic Monkeys, Kids In Glass Houses, Phoenix, Lorde, Rone, Clarika, etc.
Et pour réécouter les meilleurs titres de 2012, c’est par là.