Le trio français Encore! a à peine dévoilé un premier titre, HeavyDisco, que les critiques dithyrambiques ont abondé. Il faut dire que c’est mérité : en un EP disponible sur Soundcloud, Guillaume, Charles et Baudouin ont trouvé une formule disco rock très efficace, évoquant The Rapture, Friendly Fires ou Daft Punk. Et le tout donne irrésistiblement envie de danser.
Comme Encore! est un groupe versaillais et que je connais bien cette ville, je leur ai demandé comment se portait la scène musicale de Versailles. Comment se créer une identité sous le signe du V quand on fait de l’électro rock ? Comment exister en dehors de l’héritage un peu encombrant de Daft Punk et de Phoenix ?
La scène musicale se porte bien. Nous avons l’impression que les choses bougent en ce moment.
Le lieu de résidence influence forcement la musique de par le mode de vie. Nous ne sommes pas particulièrement influencé par les groupes locaux, mais il est évident qu’il y a une part de l’esthétisme qui vient de Versailles, cela fait partie de l’histoire musicale du coin.
La presse fait beaucoup de comparaisons et il est facile de nous mettre dans la case électro versaillaise. Nous venons autant de là que de l’indie rock, le hardcore, le disco, le punk et la house : l’énergie live d’un groupe est primordiale pour nous. Cela reste un beau compliment quoiqu’il en soit.
Encore! en concert
Comme Encore! parle beaucoup de l’importance de la scène dans leur projet musical, on espère les voir bientôt en concert !
Ils seront en concert à Versailles le 21 décembre, en DJ SET au Batofar à Paris le 9 janvier et en concert au Bus Palladium le 17 janvier.