Lundi 6 décembre, Sophie Hunger était en concert au théâtre de l’Atelier. Ce petit théâtre n’est pas ce qu’on attendrait d’une salle de concert, mais l’acoustique y est bonne. Nous étions assis et l’écoute n’en était que plus attentive.
Sophie Hunger est accompagnée de 4 musiciens : un batteur, un bassiste, un tromboniste-organiste, un guitariste-flûtiste, les deux derniers changeant d’instruments à chaque morceau. Elle-même passe du piano, aux claviers et à la guitare.
Photo retouchée d’après dpc du site Le HibOO © dpc
Le concert commence par une chanson en suisse allemand a cappella, puis Sophie Hunger enchaîne sur Leave Me With The Monkey. Elle chante principalement en anglais, mais aussi quelques fois en allemand et en français, avec la reprise de Noir Désir. Les langues, les instruments et les styles varient d’un morceau à l’autre. D’une ambiance jazz au piano, Sophie Hunger passe à des chansons plus rock, comme Your Personal Religion ou 1983, où elle défie le public du regard en grattant sa guitare avec énergie. Et avec son air de ne pas y toucher et sa voix douce et jazzy, elle démontre une puissance vocale que l’on ne soupçonnait pas forcément sur les albums.
La salle est captive. Lors de sa reprise de Le Vent l’emportera et lors de Walzer Für Niemand, l’émotion est palpable. A la fin du morceau Train People, le public respecte un long silence de théâtre avant d’applaudir. Nous ne voulons plus partir, mais les musiciens non plus ! Ils finissent par une chanson traditionnelle suisse interprétée a cappella à 5 voix et quittent la scène après 4 rappels et 2 heures de concert merveilleux.
Le concert était vraiment à la hauteur de ce que j’attendais de Sophie Hunger. Et puis un concert où on entend tous les instruments, où on voit les musiciens et où on a l’impression qu’ils s’amusent, ça fait quand même plaisir après les loupés de Fever Ray et de School of Seven Bells.
la dernière chanson populaire interprétée a cappella n’est pas suisse, c’est une pièce écrite par Bach :).
En tous cas, joli compte rendu qui exprime bien la magie de cette soirée…
Mince alors. J’ai cru l’entendre dire « c’est une chanson de nos montagnes ». Ai-je mal compris ou était-ce une boutade ?
michael flury est tromboniste plutôt 😉
ciao, n
Effectivement, je me suis mélangée les pinceaux. Je corrige.
elle a parlé de chanson « populaire ». Je n’ai pas entendu « chanson de montagnes », mais bon, j’ai peut être eu une absence!
Et petite précision sur la pièce de la fin : normalement il y a des paroles en allemand, mais eux l’ont chantonnée sur « naï naï naï naï » donc ça faisait un peu suisse :p.