Zola Jesus
La prestation de Zola Jesus, qui était en première partie, n’a pas été à la hauteur de mes espérances. La chanteuse faisait des aller-retour le long de la scène, en se tournant rarement vers le public. Et sa voix, mal assurée, n’avait pas la qualité entendue sur ses morceaux enregistrés en studio. Elle forçait sa voix de gorge pour interpréter des mélodies complexes et était parfois à la limite de la justesse. Je me rassure en me disant qu’elle est jeune et qu’elle a le temps de progresser scéniquement. De toute façon, cette première déception a vite été effacée par la seconde.
Fever Ray
Le concert a débuté par un nuage de fumée qui a envahi l’Olympia, plongé dans la pénombre. Surgissant du brouillard, 2 lasers verts ont été pointés vers le plafond. Des petits abat-jour disposés sur la scène se sont allumés. L’introduction de If I Had A Heart passait en boucle et la tension était présente dans la salle : ça va être génial.
Le morceau commence, mais la salle reste dans l’obscurité. Le deuxième morceau, Triangle Walks, suit, mais on ne voit toujours rien. En fait, les lumières étaient la seule chose que l’on distinguait correctement pendant le show et je me suis demandé pendant un bon moment si Karin Dreijer Andersson était bien sur scène. Elle était en retrait, cachée sous le brouillard et sous un énorme costume et masquée. Ce ne serait pas bien grave si elle communiquait avec le public, mais non : pas un mot n’a été prononcé en dehors des chansons elles-mêmes.
Voilà ce que l’on voyait sur scène d’après le compte-rendu de JBA :
JBA ne fait probablement pas comme moi 1,60 m, parce que ce que j’ai vu, c’est plutôt ça :
Avec la foule, la fumée et l’obscurité, je ne voyais rien. Je me suis donc concentrée sur les jeux de lumière et la musique. Les morceaux, toujours aussi beaux et intrigants, étaient interprétés dans des versions très proches de l’album. Pas de rappel, les lumières se rallument une minute après la dernière chanson.
Les amies qui m’accompagnaient ont été enchantées par l’esthétique du spectacle, ce qui m’a un peu remonté le moral, mais, de mon côté, je n’ai pas accroché.
J’y étais ! Au balcon c’était mieux, mais le son était vraiment trop fort 🙂 Sinon le show j’ai adoré, évidement pas de conversation avec le public mais c’était prévisible, perso ça ne m’a pas dérangé, je pense qu’elle conçoit ses spectacles comme une performance artistique. Bref ! Je n’ai pas écris de review mais un article sur elle, Karin, car elle me fascine. Si tu veux jeter un oeil un de ces jours c’est par ici : http://nomdezeusfabuleux.wordpress.com/2012/10/31/karin-dreijer-andersson-la-suedoise-dark-et-tourmentee/
@nomdezeusfabuleux
Je suppose que c’était effectivement une « performance artistique », mais ce n’est pas ce à quoi je m’attendais et j’ai été déçue.
J’attends néanmoins avec impatience le nouvel album de The Knife !