School of Seven Bells, c’est encore un groupe new-yorkais et c’est encore un groupe avec un nom à rallonge. L’origine de ce nom est dévoilé par Alley Deheza dans un article des Inrocks (dépublié depuis) :
Je regardais la télé, tard dans la nuit, et j’ai vu un documentaire qui m’a fasciné. Ça concernait des pickpockets, un gang des années 90 en Amérique du Sud. Ils étaient particulièrement bons, ils avaient un code qui leur était propre, personne ne les soupçonnait, personne ne pouvait les attraper. Et ces gens avaient été formés dans une académie spéciale, dans les années 80. L’école s’appelait la School of Seven Bells – l’un des examens de passage était de voler un objet dans chacune des poches d’une veste en contenant sept et sur chacune desquelles était accrochée une petite clochette.
Les School of Seven Bells font de la dream pop électronique. Les jumelles Alley et Claudia Deheza (qui viennent du groupe On!Air!Library!) et Ben Curtis (qui vient du groupe The Secret Machines) jurent qu’ils n’ont « jamais vraiment écouté les Cocteau Twins » – difficile à croire en entendant leurss harmonies vocales – mais reconnaissent l’influence de My Bloody Valentine. Les morceaux créent des atmosphères douces et planantes avec un son un peu années 90. Les clips d’Half Asleep et de My Cabal, que vous pouvez regarder ci-dessous, invitent aussi à la rêverie.
Alpinisms, le 1er album du groupe sorti en 2008, ressort en version « de luxe » avec quelques morceaux en plus : des démos, des lives, des prises alternatives. Les School of Seven Bells ont prévu 2 concerts en France en décembre : le 8 décembre à L’Aeronef à Lille et le 9 décembre à La Coopérative Club à Clermont-Ferrand. Rien pour les Parisiens…